3 août 2009
On dirait un hérisson sur une éponge Spontex...
Ne nous méprenons pas, cette phrase a un contexte. Ce dimanche après-midi, me sentant d'humeur à emmerder le monde, je me couche sur le mollets de mon frère (dans le but au départ de l'empêcher de bouger). L'intéressé appartenant plutôt à la famille des ursidés niveau sentimental aurait, en temps normal, refilé un bon coup de pied à son andouille de soeur et m'aurait hurlé de dégager. Or, il ne l'a pas fait. Il a continué à lire sans broncher. C'est à ce moment là que ma mère a choisi de sortir un "Oh, on dirait un hérisson sur une éponge Spontex!", en rapport à cette publicité totalement dénuée d'intérêt pour une éponge double-face.
Ces quelques minutes de promiscuité avec mon frère (oui seulement quelques minutes, il faut pas exagérer tout de même, il a fini par me déloger de là; on ne change pas un ours en chat qui ronronne juste en lui donnant des croquettes), ces quelques minutes donc, m'ont fait prendre conscience qu'il y a des choses qui valent la peine de vivre, même si ces moments sont rares. Je me suis aussi rendu compte qu'il allait énormément me manquer l'année prochaine, quand je ne serai plus là la semaine. Mon autre frère aussi évidemment, mais c'est différent. Nous n'avons jamais été aussi proches.Il y a autant de points communs entre nous qu'entre une tulipe et un cactus. On verra bien si il change en grandissant (ben oui, faut que je sois indugente il n'a que 13 ans).
Pour l'heure, je vais déjà essayer de ne pas me noyer l'année prochaine.
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