18 septembre 2009
Est-ce que tu vois toi aussi quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing, oh vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté?
J'ai comme l'impression de m'être fait arnaquer là!
Est-ce que tous ces gens croient réellement à ce qu'ils disent?
C'est tellement facile de dire "tu vas t'habituer, tu verras ca va aller". C'est tellement loin pour eux qu'ils doivent avoir oublié à quel point c'est dur ou alors ils ne veulent pas s'en souvenir.
Ces quelques jours ont été une expérience des plus "intéressanteé au niveau sociologique (ahah eh oui sociologie que je vais avoir l'immense honneur d'étudier cette année).
Tout d'abord, il faut arrêter de dire que les études universitaires se sont beaucoup démocratisées ou alors, si c'est réellement le cas, il faut croire que les études de droit n'intéressent pas la classe moyenne. Le nombre de fils de ministres ou autres m'impressionne. Ils sont tous là, avec leur petite chemise qui dépasse de leur pull et leur air supérieur, tellement insupportable! C'est aussi en majorité ceux-là qui sèchent (ben quoi papounet payera autant d'années d'études qu'il lui faudra!) alors que toi comme une conne tu te bouges pour être la à tous les cours et avoir tes syllabus en ordre. En général dans l'amphi, t'entends qu'eux "euh MOI chui pas d'accord". Tu vois qu'eux (ben oui le sac vuitton ou l'écharpe Burburry tu passes pas a coté).
Je leur vomis dessus toute ma rage parce que par principe pour la majorité je vais les détester et sans doute aussi parce qu'au fond, je suis jalouse. Oui jalouse, au moins je l'admets. Parce que moi je n'ai pas le droit à l'erreur, parce que je sais que si je rate une année mes parents pourront pas toujours payer, parce que mes frères iront bientôt à l'université aussi et parce qu'ils ont déjà du mal a nouer les deux bouts comme ca. Alors oui je fais des généralités et je suis sans doute très méchante mais j'en ai rien à foutre.
21 août 2009
Send a box full of insults when a knife in the back just won't do but when i break the surface again i'll take nothing from you
Ces derniers temps, je ne sais pas pourquoi, j'ai une irrésistible envie de me mettre à écrire tout et n'importe quoi quand je prend mon portable. Mais je fais un blocage. Je n'arrive pas à décrire ce que je ressens, je n'arrive pas à mettre des mots sur ce mal qui me ronge. J'ai peur que ca sonne faux et je ne veux pas donner l'impression aux 2 ou 3 personnes qui me lisent (ou pas apres tout) que je brode n'importe quoi.
Je voudrais que ce blog me ressemble, seulement je ne sais pas moi-même qui je suis. Et après réflexion je ne suis pas sûre de vouloir me connaitre. J'ai peur de ce que je pourrais y voir. Et j'ai peur de ne pas avoir le courage de m'affronter...
Je voudrais que ce blog me ressemble, seulement je ne sais pas moi-même qui je suis. Et après réflexion je ne suis pas sûre de vouloir me connaitre. J'ai peur de ce que je pourrais y voir. Et j'ai peur de ne pas avoir le courage de m'affronter...
20 août 2009
?
Depuis quelques jours je n'ai plus que ce mot en tete: pourquoi, pourquoi, pourquoi???
Ben oui, pourquoi?
Pourquoi je n'y aurais pas droit moi? Qu'est ce qui cloche chez moi?
Pourquoi je me reproche encore sa mort? Pourquoi il me manque toujours autant?
Je commence à regretter ma période dépressive à tendances suicidaires, au moins je ne cogitais pas autant...
3 août 2009
On dirait un hérisson sur une éponge Spontex...
Ne nous méprenons pas, cette phrase a un contexte. Ce dimanche après-midi, me sentant d'humeur à emmerder le monde, je me couche sur le mollets de mon frère (dans le but au départ de l'empêcher de bouger). L'intéressé appartenant plutôt à la famille des ursidés niveau sentimental aurait, en temps normal, refilé un bon coup de pied à son andouille de soeur et m'aurait hurlé de dégager. Or, il ne l'a pas fait. Il a continué à lire sans broncher. C'est à ce moment là que ma mère a choisi de sortir un "Oh, on dirait un hérisson sur une éponge Spontex!", en rapport à cette publicité totalement dénuée d'intérêt pour une éponge double-face.
Ces quelques minutes de promiscuité avec mon frère (oui seulement quelques minutes, il faut pas exagérer tout de même, il a fini par me déloger de là; on ne change pas un ours en chat qui ronronne juste en lui donnant des croquettes), ces quelques minutes donc, m'ont fait prendre conscience qu'il y a des choses qui valent la peine de vivre, même si ces moments sont rares. Je me suis aussi rendu compte qu'il allait énormément me manquer l'année prochaine, quand je ne serai plus là la semaine. Mon autre frère aussi évidemment, mais c'est différent. Nous n'avons jamais été aussi proches.Il y a autant de points communs entre nous qu'entre une tulipe et un cactus. On verra bien si il change en grandissant (ben oui, faut que je sois indugente il n'a que 13 ans).
Pour l'heure, je vais déjà essayer de ne pas me noyer l'année prochaine.
21 juillet 2009
Stop hitting me with those words
C'est quand même idiot d'avoir passé 6 ans avec les mêmes personnes, d'avoir partagé de bons moments avec eux, d'avoir cru qu'on se séparerait jamais... Parce qu'au fond on sait tous que dans quelques mois, sur les 30 personnes qu'on fréquentait régulièrement, on n'en verra plus que 5 de temps en temps et qu'à la fin, il n'y aura plus personne. On finit toujours seul à un moment ou à un autre, c'est simplement une question de temps. Quelques uns vont me manquer et je serai contente de les revoir, mais il y en a qui pourront mourir sans jamais m'avoir revue, ça ne me manquera pas et à eux non plus d'ailleurs. Je suis sans doute très cruelle, mais au moins je suis réaliste. L'opinion des gens qui me haïssent ou ne me connaissent pas m'importe peu, si ça devenait le cas, je finirais sans doute par me rendre dingue toute seule.
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