21 août 2009

Send a box full of insults when a knife in the back just won't do but when i break the surface again i'll take nothing from you


Ces derniers temps, je ne sais pas pourquoi, j'ai une irrésistible envie de me mettre à écrire tout et n'importe quoi quand je prend mon portable. Mais je fais un blocage. Je n'arrive pas à décrire ce que je ressens, je n'arrive pas à mettre des mots sur ce mal qui me ronge. J'ai peur que ca sonne faux et je ne veux pas donner l'impression aux 2 ou 3 personnes qui me lisent (ou pas apres tout) que je brode n'importe quoi.
Je voudrais que ce blog me ressemble, seulement je ne sais pas moi-même qui je suis. Et après réflexion je ne suis pas sûre de vouloir me connaitre. J'ai peur de ce que je pourrais y voir. Et j'ai peur de ne pas avoir le courage de m'affronter...

20 août 2009

?


Depuis quelques jours je n'ai plus que ce mot en tete: pourquoi, pourquoi, pourquoi???
Ben oui, pourquoi?
Pourquoi je n'y aurais pas droit moi? Qu'est ce qui cloche chez moi?
Pourquoi je me reproche encore sa mort? Pourquoi il me manque toujours autant?

Je commence à regretter ma période dépressive à tendances suicidaires, au moins je ne cogitais pas autant...

3 août 2009

On dirait un hérisson sur une éponge Spontex...


Ne nous méprenons pas, cette phrase a un contexte. Ce dimanche après-midi, me sentant d'humeur à emmerder le monde, je me couche sur le mollets de mon frère (dans le but au départ de l'empêcher de bouger). L'intéressé appartenant plutôt à la famille des ursidés niveau sentimental aurait, en temps normal, refilé un bon coup de pied à son andouille de soeur et m'aurait hurlé de dégager. Or, il ne l'a pas fait. Il a continué à lire sans broncher. C'est à ce moment là que ma mère a choisi de sortir un "Oh, on dirait un hérisson sur une éponge Spontex!", en rapport à cette publicité totalement dénuée d'intérêt pour une éponge double-face.

Ces quelques minutes de promiscuité avec mon frère (oui seulement quelques minutes, il faut pas exagérer tout de même, il a fini par me déloger de là; on ne change pas un ours en chat qui ronronne juste en lui donnant des croquettes), ces quelques minutes donc, m'ont fait prendre conscience qu'il y a des choses qui valent la peine de vivre, même si ces moments sont rares. Je me suis aussi rendu compte qu'il allait énormément me manquer l'année prochaine, quand je ne serai plus là la semaine. Mon autre frère aussi évidemment, mais c'est différent. Nous n'avons jamais été aussi proches.Il y a autant de points communs entre nous qu'entre une tulipe et un cactus. On verra bien si il change en grandissant (ben oui, faut que je sois indugente il n'a que 13 ans).

Pour l'heure, je vais déjà essayer de ne pas me noyer l'année prochaine.